Les Images du Juif. Clichés antisémites dans la culture roumaine est une étude d’imagologie ethnique (méthode d’analyse comparée) explorant les mécanismes psychologiques, culturels et religieux qui donnent naissance aux stéréotypes antisémites et qui les font durer dans le temps et dans l’espace. L’auteur étudie ces phénomènes à l’œuvre dans la culture populaire comme dans la culture savante (littérature, politique, arts visuels) de Roumanie et, plus largement, d’Europe centrale et orientale.
Chercheur à l’Institut d’Histoire des religions de l’Académie roumaine, maître de conférence au Centre d’études hébraïques de l’Université de Bucarest, Andrei Oişteanu a reçu de nombreuses distinctions internationales pour ces travaux sur l’antisémitisme.
Les Images du Juif. Clichés antisémites dans la culture roumaine
de Andréi Oişteanu, traduit (roumain) par P. Srefanescu - Editions Non Lieu
538 pages - 30 euros - ISBN 978-2-35270-157-6
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Ce récit de la déportation à Auschwitz d’une jeune fille juive de bonne famille, âgée de moins de vingt ans, s’étend du printemps 1944 au printemps 1945. C’est-à-dire depuis son arrestation à Paris par la police française jusqu’à sa libération dans une Allemagne livrée au chaos et à son rapatriement en France en avril-juin 1945. Dès les premières pages on est pris par cette écriture à la fois modeste et authentique qui témoigne d’une manière poignante de l’immense souffrance de la déportation et du génocide. A côté de tant de récits de survivants, celui-ci frappe par sa simplicité, sa sincérité, sa rigueur psychologique et morale. Evitant toute enflure, l’auteur décrit successivement son itinéraire de Paris à Auschwitz, la vie au camp, les circonstances qui lui ont permis de survivre en échappant aux sinistres « sélections », ses compagnes de malheur et l’amitié qui les lie entre elles – un facteur essentiel de leur survie -, puis l’évacuation d’Auschwitz et les terribles marches de la mort vers divers camps de Silésie, de Saxe et de Brandebourg, enfin l’errance entre troupes russes, débris allemands et prisonniers français libérés dans l’univers hallucinant de l’Allemagne année zéro. Il s’agit donc là d’un document d’une qualité rare. On en admirera la précision, étayée par les notes prises au retour de la déportation, ainsi que la justesse de ton, d’autant que dans son récit l’auteur a gardé la fraîcheur de ses dix-neuf ans. Bref, un livre qui, loin de faire double emploi avec les innombrables témoignages déjà publiés, aide à mieux comprendre et à mieux sentir la tragédie du génocide dans les ténèbres du IIIe Reich
Arrêtée à 19 ans, Juliane Picard a passé plusieurs années dans les camps de concentration d’Auschwitz. Elle nous raconte tout ce qu’elle a vécu, son cheminement d’espérance, et la force de l’amitié. Juive incroyante, elle s’est convertie quelques années plus tard au christianisme.
Des ténèbres à la lumière. D'Auschwitz-Birkenau au Lac Majeur
De Juliane Picard - Editions Eska
232 pages – 22 euros - ISBN 978-2-7472-140-6
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K. Maroger raconte comment elle a remonté le cours de son histoire pour découvrir le mystère de ses origines. Elle découvre ainsi qu'elle est née en Norvège, d'une brève idylle entre une jeune Norvégienne et un soldat allemand des forces d'occupation, et qu'elle a vu le jour à Lebensborn, une maternité créée par les nazis pour repeupler l'Allemagne et promouvoir une prétendue race supérieure.
Les racines du silence
de Katherine Maroger - Editions Anne Carrière
214 pages - ISBN 978-2-8433-7505-7
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Au début de la fondation du kibboutz, nous formions une grande famille. Bien sûr, tout n'était pas rose, mais nous étions soudés. Le soir, on entonnait des mélodies entraînantes et des chansons nostalgiques jusque tard dans la nuit. On dormait dans des tentes et l'on entendait ceux qui parlaient pendant leur sommeil. L'idéal de vie en communauté a-t-il résisté à l'érosion du temps pour les habitants du kibboutz Yikha ? Ben Gourion est Premier Ministre, et la société israélienne n'est déjà plus la même que du temps des fondateurs.
Alors des questions de principe et de règlement se posent aux kibboutsniks : peut-on par exemple permettre à Henia Kalisch d'envoyer son fils Yotam faire des études à l'étranger - chez son oncle qui, justement, a quitté le kibboutz - et faut-il laisser le petit Youval à la maison des enfants, malgré ses pleurs ? Mais même dans une petite communauté très attachée aux principes idéologiques, les affaires de cour prennent parfois toute la place.
Yoev Carni va-t-il résister au charme de la jeune Nina, surtout quand il la croise pendant ses rondes de surveillance nocturnes ? Nahum Asherov peut-il accepter que son vieil ami David Dagan, excellent professeur et grand séducteur, s'installe avec sa fille Edna, âgée de dix-sept ans à peine ? Et que va faire Ariella, qui déborde d'affection pour l'ex-femme de son amant Boaz ? A Yikha comme ailleurs, l'on se débat avec ses chagrins d' amour et ses désirs irréalisables, mais dans un kibboutz, l'on n'est jamais seul.
En huit nouvelles tragi-comiques qui se lisent comme un roman, Amos Oz scrute les passions et les faiblesses de l'être humain, fait surgir un monde englouti et nous offre surtout un grand livre mélancolique sur la solitude.
Auteur d’une oeuvre considérable, Amo Oz est unanimement considéré comme l’un des plus grands écrivains Israéliens. Diplômé de littérature et de philosophie, il rejoint en 1957 le kibboutz Hulda. Après la guerre des Six Jours, il milite dans le mouvement anti-annexionniste et commence à publier. Quelques années plus tard, en 1978, Amos Oz co-fonde le mouvement La Paix maintenant en faveur de la fondation de deux états, palestinien et israélien. L’intellectuel signe également un grand nombre d’articles dans la presse où il réaffirme son engagement politique à gauche. Une partie de son oeuvre littéraire aborde la question du conflit israélo-palestinien et son combat contre les extrémismes. Ainsi, l’écrivain se distingue avec des essais comme ‘Comment guérir un fanatique’ en 2006 ou ‘Aidez-nous à divorcer !’ en 2004 mais également avec des romans engagés et quasi documentaires tels que ‘Les Voix d’Israël’ paru en 1983 ou ‘La Boite noire’, publié en 1994. Pourtant, son importance sur la scène politique nationale et internationale ne doit pas occulter la dimension intime et poétique de la prose d’Amos Oz qui signe avec des titres comme ‘Seule la mer’ ou ‘Ailleurs peut-être’ de véritables hommages au quotidien, à la fraternité et à la vie. Maniant aussi bien le récit épistolaire et intimiste avec ‘Tu seras mon couteau’ que l’épopée familiale avec ‘Une histoire d’amour et de ténèbres’, Amos Oz est incontestablement une grande figure de la littérature contemporaine..
Entre amis
d'Amoz Oz, traduit (hébreu) par Sylvie Cohen - Editions Gallimard
160 pages - 17,50 euros - ISBN 978-2-07-01932-3
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. François Roux réalise l’histoire la plus exhaustive jamais publiée de l’histoire des Allemands sous le nazisme. Il confronte plus de deux cents témoignages de contemporains du nazisme (hommes, femmes, enfants, nazis ou antinazis, indécis, civils ou militaires, publics ou anonymes, de toute opinion religieuse et de toute condition sociale) recueillis dans des journaux intimes, des correspondances, des articles de presse et des autobiographies, avec les études des plus grands historiens de la deuxième guerre mondiale, et les travaux de sociologues, psychologues, ethnologues.
Ce travail relet eu cause bon nombre d’idées reçues. Non, la plupart des Allemands n’avaient pas connaissance du génocide ; oui, des dizaines de milliers d’Allemands sont morts en résistant à Hitler… Leur choix s’est avéré extrêmement limité une fois la loi martiale ajoutée à la dictature, quand la moindre désobéissance est assimilée à la trahison et passible de mort. Une idéologie totalitaire pourrait-elle s’emparer d’une démocratie au XXIè siècle ?
Pour l’auteur, les conditions sont aujourd’hui de nouveau réunies pour que les démocraties modernes succombent à la tentation totalitaire : un système économique suicidaire, un accroissement vertigineux des inégalités sociales, des « élites » politico-économiques corrompues et déconsidérées. Les populations des pays riches sauront-elles rejeter les démagogues qui leur désigneront des boucs émissaires et promettront de les sortir de la crise au prix de l’abandon des libertés et des droits démocratiques ?François Roux a étudié la psychologie cognitive. Depuis douze ans, il explore les mécanismes de la soumission et de la résistance des individus et des groupes dans les situations de contrainte extrême.
Collaborateur régulier de la revue d’histoire Gavroche François Roux a publié La Grande guerre inconnue ; les poilus contre l’armée française (Ed.Max Chaleil, 2006) Depuis 2007 il travaille notamment en tant que consultant en organisation et management pour la branche professionnelle de la librairie.
Auriez-vous crié "Heil Hitler" ? Soumission et résistance au nazisme
L'Allmagne vue d'en bas (1918-1946)
de François Roux - Editions Max Milo
896 pages - 32 euros -ISBN 978-2-315003-91-7
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Aujourd'hui plutôt influencée par la terminologie anglo-saxonne, la langue française a pourtant connu un précédent de transformation rapide dont on parle peu : l'invasion allemande, de 1940 à 1944. Le Dictionnaire du français sous l'Occupation, travail absolument unique, présente en plus de 2 300 entrées un véritable continent englouti que l'auteur, au terme d'une dizaine d'années de recherches, exhume pour nous.
Il y a eu bien entendu l'argot de la Résistance, issu de la clandestinité et du besoin de ne pas être clairement compris. Mais le jargon de la Collaboration, et les mots inventés pour parler de la vie quotidienne à l'heure de Vichy, ne sont pas moins riches. S'appuyant à la Fois sur des témoignages et sur le dépouillement d'archives, de journaux d'époque, de littérature clandestine ou encore de chansons, ce dictionnaire vous surprendra à chaque page : connaissiez-vous, par exemple, les sauterelles (fusils-mitrailleurs) ou les guitares (postes émetteurs) ? Ces mots ou expressions oubliés seront une source incomparable de surprises pour les historiens, les scénaristes, les écrivains et tous les amoureux de notre langue
Serge Kastell est professeur d'histoire en Bretagne. Il est également passionnée par la lexicographie
Dictionnaire du français sous l'Occupation. Les mots de la Résistance,
de la Collaboration et de la vie quotidienne, France-Belgique (1940-1945)
de Serge Kastel - Editions Grancher
496 pages - 24 euros - ISBN 978-2-733-91252-2
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Il y a cinquante ans, le 31 mai 1962, Adolf Eichmann était exécuté dans une prison près de Tel-Aviv. Son procès fleuve, ouvert à Jérusalem un an auparavant, le 11 avril 1961, a fait de lui le symbole même de la Shoah : nul plus que lui n'est à ce point identifié à l'extermination des Juifs. Comment ce personnage, que beaucoup se sont plu à présenter comme falot, dépourvu d'intelligence, a-t-il pu devenir l'incarnation même du Crime ?
C'est en juriste que Claude Klein tente de répondre à la question par une analyse de la conduite du procès, du jugement et, finalement, des polémiques qui les ont accompagnés. Surtout, il les présente dans leur cadre israélien. Le cas Eichmann apparaît dès lors sous un jour nouveau, l'auteur soulignant à quel point il a contribué à façonner l'État d'Israël dans sa revendication à représenter le peuple juif.
Au-delà, Claude Klein se demande si le procès Eichmann ne pourrait être perçu comme un maillon d'une chaîne qui, de Nuremberg, mène au Tribunal pénal international et à la compétence universelle. Une compétence qui, par un curieux retournement de l'histoire, menace aujourd'hui de frapper certains des dirigeants d'Israël lors de leurs déplacements à l'étranger en raison de poursuites intentées contre eux dans plusieurs pays.
Juriste, ancien doyen de la faculté de droit de l'Université hébraïque de Jérusalem, Claude Klein est spécialiste du système politique israélien. Il a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels Israël, un État en quête d'identité (1999).
Le cas Eichmann. Vu de Jérusalem
de Claude Klein- Editions Gallimard
270 pages - 21,90 euros - ISBN 978-2-07-013136-5
et dans la collection jeunesse
Ce magnifique herbier nous fait découvrir les plus belles fleurs du jardin des Drôles de Petites Bêtes et nous invite à des ateliers créatifs.
À chaque double page, une Drôle de Petite Bête s'amuse avec une fleur dessinée dans la tradition des botanistes du XVIIIe siècle. Et, sous les rabats, 2 pages d'ateliers permettent de coller une fleur séchée et de confectionner très simplement la fleur avec du papier de couleur.
En fin d'ouvrage, un atelier de pliage et de collage est fourni pour monter soi-même tout ce qui est nécessaire pour collecter et offrir des fleurs. A partir de 6 ans
L'herbier des drôles de petites bêtes. l'atelier des fleurs
d'Antoon Krings
74 pages - 20 euros - ISBN 978-2-07-064601-9
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Le premier volume de cette série paraîtra en mars prochain, lors du Salon du livre.
Les Presses Universitaires de France lancent à à leur tour une Histoire de France des origines à nos jours et destinée au grand public, sous la direction de la médiéviste Claude Gauvard.
Intitulé Des Gaulois aux Carolingiens, le premier tome écrit par Bruno Dumézil démarre cette histoire en -50 avant JC, et est à paraître en mars prochain, pour le Salon du livre. Le dernier, sur la France contemporaine, sera publié en 2014 et est confié à Jean-François Sirinelli.
Le nombre exact de volumes n’est pas encore arrêté, mais la série en comptera au moins sept, éventuellement huit, tous vendus à 14 euros, et comptant 224 pages.
Une histoire de la France
sous la direction de Claude Gauvard - Editions P.U.F.
tome 1 Des Gaulois aux Carolingiens
232 pages - 14 euros - ISBN 978-2-13-059225-9
et
tome 2 Le temps des Capétiens
200 pages - 14 euros - ISBN 978-2-060825-7
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Quand on arrive au bout du chemin et qu’on n’a plus pour horizon que la disparition ou l’éternité, vers où se tourner ? Presque invariablement vers son passé. Dans la solitude de sa maison, témoin de tant de moments uniques, le héros de ce texte se souvient de sa vie, son veuvage précoce, sa relation très particulière avec les femmes, les enfants, les amis, les voisins, son travail. Le silence n’est troublé que par le sifflement de la bouilloire, la musique quotidienne d’adieu à un vieil homme solitaire et à sa vie. Un homme enchaîné à un destin inéluctable et qui sait que seul l’amour (ou le désamour) est capable de passer la frontière qui sépare la vie de la mort .L’auteur porte un regard provocant sur la vieillesse et sur la vie quotidienne, apparemment anodine, que chacun parcourt à sa façon.
« Gudbergur Bergsson est un grand écrivain européen. Ce qui inspire son art en premier lieu, ce n’est pas une curiosité sociologique ou historique, encore moins géographique, mais une quête existentielle, un vrai acharnement existentiel, qui situent son livre au centre même de ce qu’on pourrait appeler, selon moi, la modernité du roman. » (A propos de l’Aile du Cygne, par Milan Kundera)
Deuil
de Gudbergur Bergsson, traduit (islandais) par Eric Boury - Editions Metaillé
128 pages - 15 euros - ISBN 978-2-86424-902)3
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Il devint prince à la Cour safavide d'Ispahan avant de connaître des fortunes diverses et de finir sa trajectoire comme amiral espagnol. Sanjay Subrahmanyam analyse la lucidité mais aussi les lubies d'un esprit remuant que l' Angleterre finit par écarter. Le livre se referme avec un personnage que Blaise Cendrars tenait pour le maître des bourlingueurs : l'aventurier vénitien Nicolò Manuzzi (1638-1720), tout à la fois marchand, artilleur et médecin autodidacte.
Ces qualités lui permirent de briller à Delhi auprès du ' Grand Mogol' et de rouler sa bosse à travers le sous-continent indien où il resta jusqu'à sa mort à 82 ans. A travers ces trois personnages se dessinent, non pas un choc des cultures, thème que Sanjay Subrahmanyam récuse, mais les débuts de la conscience moderne de l'altérité. Ne serions-nous pas tous étrangers, c'est-à-dire membre d'un groupe auquel nous n'appartenions pas à l'origine, ou dont nous ont écarté l'espace et le temps, sans nous en séparer complètement ?
Comment être un étranger. Gao-Ispahan-Venise XVIe-XVIIIe siècles
de Sanjav Subrahmanyam, traduit (anglais) par Myriam Dennehy - Editions Alma
360 pages - 24 euros - ISBN 978-2-35-279068-3
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Antonin Dampierre, la trentaine soignée, est un garçon normal. Ou presque. Il travaille dans une agence immobilière de luxe jusqu'au jour où, ratant une vente à cause de deux ivrognes, il rosse l'un deux à mort. Illumination ! Notre purificateur commence alors sa quête hallucinée dans le Paris des naufragés où il croise la route d'Isolde. Cette héroïne de l'humanitaire parviendra-t-elle à le sauver de lui-même ? La Maison des Anges est un polar du bitume qui nous emporte avec effroi et jubilation dans le grand ventre de Paris.
Né à Paris, romancier et essayiste, Pascal Bruckner est l'auteur, entre autres, de Lune de fiel (adapté au cinéma par Roman Polanski), La Tentation de l'innocence (prix Médicis de l'essai, 1995), Les Voleurs de beauté (prix Renaudot, 1997) et La Tyrannie de la pénitence 2006
La Maison des Anges
de Pascal Bruckner - Editions Grasset
320 pages - 22 euros - ISBN 978-2-246-80026-2
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Cent quarante ans avant la Shoah, Napoléon a utilisé les gaz pour exterminer la population civile des Antilles. Il a livré vivants des milliers d’Antillais en pâture à des chiens. Napoléon a créé des camps de concentration en Corse et à l’île d’Elbe où son morts des milliers de Français d’Outre-mer.
Il a fait vendre d’anciens soldats de la République enchaînés au fond des cales. Il a rétabli la traite négrière que la Révolution avait abolie, provoquant la mise en esclavage dans les colonies françaises d’au moins deux cent mille Africains et la mort d’un million d’autres.
Claude Ribbe est un écrivain et réalisateur français né à Paris le 13 octobre 1954. Par ses parents, il est originaire à la fois de la Guadeloupe et de la Creuse.
Le crime de Napoléon
de Claude Ribbe - Editions Cherche-Midi
192 pages - 15 euros - ISBN 978-2-7491-2994-5
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